{"close":false,"body":"\u003Cdiv class=\u0022modal-dialog \u0022\u003E\n \u003Cdiv class=\u0022modal-content\u0022\u003E\n \u003Cdiv class=\u0022modal-header\u0022\u003E\n \u003Cbutton type=\u0022button\u0022 class=\u0022close\u0022 data-dismiss=\u0022modal\u0022 aria-label=\u0022Close\u0022\u003E\u003Cspan aria-hidden=\u0022true\u0022\u003E\u0026times;\u003C\/span\u003E\u003C\/button\u003E\n \u003Ch4 class=\u0022modal-title\u0022\u003ECommentaire de\u003C\/h4\u003E\n \u003C\/div\u003E\n \n\u003Cdiv class=\u0022modal-body\u0022\u003E\n\n\t\u003Cdiv class=\u0022row\u0022\u003E\n\t\t\u003Cdiv class=\u0022col-sm-3 col-xs-4\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\t\t\u003Cdiv class=\u0022col-sm-9 ol-xs-8\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\t\u003C\/div\u003E\n\n\t\n\t\u003Chr\u003E\n\n\t\u003Cdiv class=\u0022\u0022\u003E\n\t\t\u003 class=\u0022editorial-text\u0022\u003ELa condition humaine\u003Cbr \/\u003E\r\nLockart est promis \u00e0 un bel avenir professionnel dans le milieu de la finance. Et ce, alors que son patron, Pembroke, est parti en cure en Suisse sans avoir donn\u00e9 signe de vie et que son pr\u00e9d\u00e9cesseur est victime d\u0026#039;une crise cardiaque alors qu\u0026#039;il pr\u00e9parait un projet de fusion pour lequel la signature de Pembroke est imp\u00e9rative. Lockart est donc envoy\u00e9 en Suisse avec un seul mot d\u0026#039;ordre: ramener son sup\u00e9rieur.\u003Cbr \/\u003E\r\nLe retour de Verbinski apr\u00e8s le flop injustifi\u00e9 de the Lone Ranger \u00e9tait extr\u00eamement attendu. De prime abord, la trame semble prendre une direction similaire au Shutter Island de Scorsese. Mais c\u0026#039;est bien un autre classique de la litt\u00e9rature qui est revisit\u00e9: le Dracula de Bram Stocker. Non pas pour l\u0026#039;aspect amour \u00e9ternel port\u00e9 par le Comte a sa Mina, mais bien pour son troisi\u00e8me personnage principal, Jonathan Harper, dont Lockart semble \u00eatre la copie conforme: ambitieux et jeune avec l\u0026#039;inexp\u00e9rience et l\u0026#039;insouciance de la vie, il va voir tous ses fondements remis en question.\u003Cbr \/\u003E\r\nVerbinski se sert de ce destin parall\u00e8le et nous invite dans sa boutique des horreurs avec une tension omnipr\u00e9sente, des interrogations incessantes et une intrigue sur le c\u00f4t\u00e9 Dracula-Nina que je tiendrai secr\u00e8te.\u003Cbr \/\u003E\r\nDan de Haan est parfait, d\u00e9gageant avec justesse le ressenti de cette transformation: un drame personnel a marqu\u00e9 le jeune Lockart et l\u0026#039;on a l\u0026#039;impression, une fois ce mal connu, que l\u0026#039;acteur l\u0026#039;a \u00e9galement ressenti pour de vrai. Jason Isaacs est \u00e9galement remarquable dans un r\u00f4le dont il a l\u0026#039;habitude, m\u00eame si ici, une certaine humanit\u00e9 se d\u00e9tache par rapport \u00e0 des r\u00f4les pr\u00e9c\u00e9dents tel Lucius Malfoy ou le colonel Tavington. Mention sp\u00e9ciale \u00e9galement \u00e0 Mia Goth, dont le r\u00f4le se doit d\u0026#039;\u00eatre tenu secret.\u003Cbr \/\u003E\r\nBien que tourn\u00e9 en Bavi\u00e8re, l\u0026#039;on pourrait ais\u00e9ment situer l\u0026#039;intrigue sur territoire grison et les d\u00e9cors naturels sont magnifiquement int\u00e9gr\u00e9s \u00e0 l\u0026#039;intrigue. Un mot \u00e9galement de l\u0026#039;excellente BO sign\u00e9e Benjamin Wallfish, avec des emprunts certains \u00e0 Danny Elfman (l\u0026#039;univers de Tim Burton est du reste fortement pr\u00e9sent).\u003Cbr \/\u003E\r\nLe film a r\u00e9alis\u00e9 un flop lors de sa sortie US: totalement incompr\u00e9hensible car l\u0026#039;exp\u00e9rience alors v\u00e9cue vaut mille fois certains blockbusters cherchant \u00e0 nous faire devenir comme Lockart au final.\u003Cbr \/\u003E\r\nA recommander vivement...\u003C\/p\u003E\n\t\u003C\/div\u003E\n\u003C\/div\u003E\n\n \u003C\/div\u003E\u003C!-- \/.modal-content --\u003E\n\u003C\/div\u003E\u003C!-- \/.modal-dialog --\u003E\n"} 436z2f