{"close":false,"body":"\u003Cdiv class=\u0022modal-dialog \u0022\u003E\n \u003Cdiv class=\u0022modal-content\u0022\u003E\n \u003Cdiv class=\u0022modal-header\u0022\u003E\n \u003Cbutton type=\u0022button\u0022 class=\u0022close\u0022 data-dismiss=\u0022modal\u0022 aria-label=\u0022Close\u0022\u003E\u003Cspan aria-hidden=\u0022true\u0022\u003E\u0026times;\u003C\/span\u003E\u003C\/button\u003E\n \u003Ch4 class=\u0022modal-title\u0022\u003ECommentaire de waterstone\u003C\/h4\u003E\n \u003C\/div\u003E\n \n\u003Cdiv class=\u0022modal-body\u0022\u003E\n\n\t\u003Cdiv class=\u0022row\u0022\u003E\n\t\t\u003Cdiv class=\u0022col-sm-3 col-xs-4\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003Ca href=\u0022\/fr\/member\/waterstone\/700108336\/\u0022\u003E\n\t\t\t\t\u003Cimg src=\u0022https:\/\/media.services.cinergy.ch\/media\/cropbox160\/02a7aebbc2f953ee7533f97d11757d5d3ad05431.jpg\u0022 class=\u0022circle-lg circle-border\u0022 alt=\u0022waterstone\u0022 title=\u0022waterstone\u0022 \/\u003E\n\t\t\t\u003C\/a\u003E\n\t\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\t\t\u003Cdiv class=\u0022col-sm-9 ol-xs-8\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\t\t\u003Ch3\u003E\n\t\t\t\t\twaterstone\n\t\t\t\t\t\t\t\t\t\u003C\/h3\u003E\n\t\t\t\t\u003\u003EMembre depuis: September 9, 2009 18:40\u003C\/p\u003E\n\n\t\t\t\t\u003Cdiv class=\u0022row spacer-20-up\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\u003Cdiv class=\u0022col-xs-4\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003Ch4 class=\u0022movie-header-footer-heading hyphenate\u0022\u003ECommentaires\u003C\/h4\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003\u003E1 Films\u003C\/p\u003E\n\t\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\n\t\t\t\t\t\u003Cdiv class=\u0022col-xs-4\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003Ch4 class=\u0022movie-header-footer-heading hyphenate\u0022\u003EEvaluations\u003C\/h4\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003\u003E1 Films\u003C\/p\u003E\n\t\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\n\t\t\t\t\t\u003Cdiv class=\u0022col-xs-4 hidden-xs\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003Ch4 class=\u0022movie-header-footer-heading hyphenate\u0022\u003EWatchlist\u003C\/h4\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003\u003E0 Films\u003C\/p\u003E\n\t\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\n\t\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\t\u003C\/div\u003E\n\n\t\n\t\u003Chr\u003E\n\n\t\u003Cdiv class=\u0022\u0022\u003E\n\t\t\u003 class=\u0022editorial-text\u0022\u003ELe d\u00e9but du film est p\u00e9nible et l\u0026#039;on peut se dispenser d\u0026#039;en parler. Pour le reste, David Fincher nous offre une r\u00e9alisation agile, parfois un peu artificielle.\u003Cbr \/\u003E\r\u0026lt;br\u0026gt;\u003Cbr \/\u003E\r\u0026lt;br\u0026gt;Je n\u2019avais vu au paravent qu\u2019un film et demie du r\u00e9alisateur : Panic Room, un thriller moyen, rendu int\u00e9ressant par la prestation de Jodie Foster qui est \u00e0 couper le souffle ; avec le film que je n\u2019ai vu qu\u2019\u00e0 moiti\u00e9, il s\u2019agit de Fight Club\u2026 Je m\u2019\u00e9tais laiss\u00e9 persuader par un ami, amateur des films de Stanley Kubrick, de le voir. Toutefois, je n\u2019ai pas pu r\u00e9sister \u00e0 \u00e9teindre la t\u00e9l\u00e9vision, chose \u00e0 laquelle me tentait la t\u00e9l\u00e9commande depuis les premi\u00e8res cinq minutes du film.\u003Cbr \/\u003E\r\u0026lt;br\u0026gt;\u003Cbr \/\u003E\r\u0026lt;br\u0026gt;Mais comme je disais, cette fois-ci, la r\u00e9alisation est agile. Les effets sont tr\u00e8s travaill\u00e9s, surtout \u00e0 partir du premier voyage en bateau. Les jeux de lumi\u00e8re, notamment avec les plans au rivage, sont tr\u00e8s soign\u00e9s. On remarque aussi que ce n\u2019est pas la ressemblance qui est recherch\u00e9, moins que chez Jeunet, on plonge toutefois dans le r\u00eave. C\u2019est un conte extraordinaire et c\u2019est par des plans \u00e9manant de la brume que l\u2019odyss\u00e9e initiatique de Benjamin d\u00e9bute. Par cons\u00e9quent, lorsque je dis artificiel, ce n\u2019est pas p\u00e9joratif. Par exemple (et il s\u2019agit de la sc\u00e8ne la plus accentu\u00e9e dans ce domaine), lorsque Blanchett danse pour Benjamin dans sa robe rouge et parle de l\u2019art de l\u2019amour avec ses r\u00e9f\u00e9rences \u00e0 D.H. Lawrence. Tout autour du pavillon s\u2019\u00e9l\u00e8ve une brume et on pourrait penser \u00eatre dans une com\u00e9die musicale technicolor des ann\u00e9es \u201950 (par exemple, la sc\u00e8ne de la fameuse chanson \u00ab I am sixteen going on seventeen \u00bb dans La m\u00e9lodie du bonheur). L\u2019illusion, l\u2019extraordinaire, le conte, \u2026 tout \u00e7a est du plus plaisant (surtout qu\u2019on ne n\u2019en a plus vu depuis longtemps au cin\u00e9ma hollywoodien, alors m\u00eame que les effets sp\u00e9ciaux n\u2019ont jamais \u00e9t\u00e9 aussi d\u00e9velopp\u00e9s).\u003Cbr \/\u003E\r\u0026lt;br\u0026gt;\u003Cbr \/\u003E\r\u0026lt;br\u0026gt;Chose qui m\u2019a frapp\u00e9, et qui me frappe de plus en plus depuis un moment, c\u2019est que la cam\u00e9ra use d\u2019un stratag\u00e8me simple mais efficace pour rendre les sc\u00e8nes \u00e9mouvantes plus vivantes : un tremblement l\u00e9ger de la cam\u00e9ra (elle semble soudain sortie de son image fig\u00e9e). J\u2019ai remarqu\u00e9 cela pour la premi\u00e8re fois dans le film Lost in translation, qui d\u2019ailleurs et tr\u00e8s dr\u00f4le. Autre point technique, la vie et la mort, les temps de s\u00e9curit\u00e9 et les temps ou r\u00e9side l\u2019inconnu, s\u2019accordent dans des tons de couleurs chaud\/froid.\u003Cbr \/\u003E\r\u0026lt;br\u0026gt;\u003Cbr \/\u003E\r\u0026lt;br\u0026gt;Un choix apparent \u00e0 \u00e9t\u00e9 de donner le moins d\u2019indications sc\u00e9niques \u00e0 Brad Pitt et \u00e0 son r\u00f4le de Benjamin Button. En effet, il appara\u00eet comme fig\u00e9 dans son cadre, inaccessible et absent, presque mythique. Il subit plus qu\u2019il n\u2019est actif. Le r\u00f4le majeur semble accord\u00e9 \u00e0 Cate Blanchett, qui joue et danse magnifiquement bien et qui, elle, vit pleinement. C\u2019est un choix et, personnellement, je le trouve justifi\u00e9. De donner moins d\u2019attention au r\u00f4le \u00e9ponyme permet aussi de donner plus de caract\u00e8re et de diversit\u00e9 aux personnages secondaires, comme par exemple \u00e0 Tilda Swinton que j\u2019avais pu d\u00e9couvrir dans son r\u00f4le de la Sorci\u00e8re Blanche, pour la version cin\u00e9matographique des romans (que j\u2019avais d\u00e9vor\u00e9 quand j\u2019\u00e9tais plus jeune) Les chroniques de Narnia par C.S. Lewis. J\u2019ai trouv\u00e9 hilarant, par exemple, \u201cI broke a heel! I don\u0026#039;t make a point out of walking about in my stocking feet!\u201d ou encore \u201cDo you want some honey in your tea? \u2013 Yes, why not? \u2013 I suppose you like dead flies then. \u2013 Well, maybe not.\u201d\u003Cbr \/\u003E\r\u0026lt;br\u0026gt;\u003Cbr \/\u003E\r\u0026lt;br\u0026gt;J\u2019ai trouv\u00e9 int\u00e9ressant, la mani\u00e8re dont est approch\u00e9e l\u2019id\u00e9e de la destin\u00e9e. Lorsque Cate Blanchett propose qu\u2019il se pourrait que ce soit leur destin de s\u2019\u00eatre retrouv\u00e9s, Benjamin Button dit qu\u2019il n\u2019en sait rien, mais qu\u2019il est toutefois heureux que ce soit arriv\u00e9. Une citation importante aussi, c\u2019est \u201cWhen it comes to the end, you just have to let go.\u201d en parlant de la mort. Et pour finir dans les citations, un peu d\u2019ironie \u201cNothing lasts\u2026 what a shame.\u201d\u003Cbr \/\u003E\r\u0026lt;br\u0026gt;\u003Cbr \/\u003E\r\u0026lt;br\u0026gt;En gros, beaucoup de points rendent le film attrayant pour mon c\u00f4t\u00e9 amateur de techniques cin\u00e9matographiques et il y a m\u00eame quelques points qui me m\u00e8nent \u00e0 r\u00e9fl\u00e9chir sur le temps et son importance pour l\u2019Homme\u2026 toutefois, le conte (ou la nouvelle en loccurrence) me laisse un go\u00fbt am\u00e8re. Je ne sais pas si vous comprenez ce point tr\u00e8s personnel. Il s\u2019agit de cette m\u00eame impression que m\u2019a laiss\u00e9 la lecture de Bettelheim, La psychanalyse des contes de f\u00e9e.\u003Cbr \/\u003E\r\u0026lt;br\u0026gt;\u003Cbr \/\u003E\r\u0026lt;br\u0026gt;Bon film, 4.5\u003C\/p\u003E\n\t\u003C\/div\u003E\n\u003C\/div\u003E\n\n \u003C\/div\u003E\u003C!-- \/.modal-content --\u003E\n\u003C\/div\u003E\u003C!-- \/.modal-dialog --\u003E\n"} 5f5i2t