{"close":false,"body":"\u003Cdiv class=\u0022modal-dialog \u0022\u003E\n \u003Cdiv class=\u0022modal-content\u0022\u003E\n \u003Cdiv class=\u0022modal-header\u0022\u003E\n \u003Cbutton type=\u0022button\u0022 class=\u0022close\u0022 data-dismiss=\u0022modal\u0022 aria-label=\u0022Close\u0022\u003E\u003Cspan aria-hidden=\u0022true\u0022\u003E\u0026times;\u003C\/span\u003E\u003C\/button\u003E\n \u003Ch4 class=\u0022modal-title\u0022\u003ECommentaire de CineFiliK\u003C\/h4\u003E\n \u003C\/div\u003E\n \n\u003Cdiv class=\u0022modal-body\u0022\u003E\n\n\t\u003Cdiv class=\u0022row\u0022\u003E\n\t\t\u003Cdiv class=\u0022col-sm-3 col-xs-4\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003Ca href=\u0022\/fr\/member\/cinefilik\/700076413\/\u0022\u003E\n\t\t\t\t\u003Cimg src=\u0022https:\/\/media.services.cinergy.ch\/media\/cropbox160\/553ee052cf264bb7f62fa59c2a1173c3e038f9ed.jpg\u0022 class=\u0022circle-lg circle-border\u0022 alt=\u0022CineFiliK\u0022 title=\u0022CineFiliK\u0022 \/\u003E\n\t\t\t\u003C\/a\u003E\n\t\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\t\t\u003Cdiv class=\u0022col-sm-9 ol-xs-8\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\t\t\u003Ch3\u003E\n\t\t\t\t\tCineFiliK\n\t\t\t\t\t\t\t\t\t\u003C\/h3\u003E\n\t\t\t\t\u003\u003EMembre depuis: March 19, 2001 23:18\u003C\/p\u003E\n\n\t\t\t\t\u003Cdiv class=\u0022row spacer-20-up\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\u003Cdiv class=\u0022col-xs-4\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003Ch4 class=\u0022movie-header-footer-heading hyphenate\u0022\u003ECommentaires\u003C\/h4\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003\u003E1585 Films\u003C\/p\u003E\n\t\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\n\t\t\t\t\t\u003Cdiv class=\u0022col-xs-4\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003Ch4 class=\u0022movie-header-footer-heading hyphenate\u0022\u003EEvaluations\u003C\/h4\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003\u003E1553 Films\u003C\/p\u003E\n\t\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\n\t\t\t\t\t\u003Cdiv class=\u0022col-xs-4 hidden-xs\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003Ch4 class=\u0022movie-header-footer-heading hyphenate\u0022\u003EWatchlist\u003C\/h4\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003\u003E2 Films\u003C\/p\u003E\n\t\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\n\t\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\t\u003C\/div\u003E\n\n\t\n\t\u003Chr\u003E\n\n\t\u003Cdiv class=\u0022\u0022\u003E\n\t\t\u003 class=\u0022editorial-text\u0022\u003E\u201cLes nuits avec mon ennemi\u201d\u003Cbr \/\u003E\r\n\u003Cbr \/\u003E\r\nLors d\u2019une soir\u00e9e festive, Blanche rencontre Gr\u00e9goire, un ancien camarade. Il a gagn\u00e9 en charme. Elle est s\u00e9duite, lui aussi. Ils se marient et fondent une famille. Mais l\u2019homme se r\u00e9v\u00e8le au fil des ans de plus en plus possessif.\u003Cbr \/\u003E\r\n\u003Cbr \/\u003E\r\nCela commence comme une romance \u00e0 l\u2019eau de rose. Le beau t\u00e9n\u00e9breux, cigarette au bec, aborde l\u2019oiselle esseul\u00e9e. Il s\u2019appelle Lamoureux, tel un acteur ou h\u00e9ros de roman. La professeure de fran\u00e7ais, \u00e9prise des livres, s\u2019\u00e9meut : \u00ab Il \u00e9tait insatiable et d\u2019une tendresse infinie, dit-elle, j\u2019\u00e9tais folle de lui\u2026 \u00bb\u003Cbr \/\u003E\r\n\u003Cbr \/\u003E\r\nA posteriori, cette approche avait tout du loup guettant sa proie dans la for\u00eat. Apr\u00e8s le bonheur, l\u2019\u00e9treinte ardente devient un pi\u00e8ge. D\u00e9m\u00e9nagement, isolement, emprise, jalousie. L\u2019emploi du temps de Madame et chaperonn\u00e9 par Monsieur qui se r\u00e9v\u00e8le de plus en plus mena\u00e7ant. Le film montre bien la perversit\u00e9 narcissique de Gr\u00e9goire qui parvient d\u2019une voix diabolique et en quelques mots \u00e0 culpabiliser celle qui \u00e9touffe dans ses bras et tente de retrouver son souffle dans ceux d\u2019un autre : \u00ab Tu ne dois pas m\u2019aimer beaucoup pour m\u2019avoir laiss\u00e9 devenir ce monstre \u00bb, lui reproche-t-il. Ce vrai visage qu\u2019il reconna\u00eet dans la glace de la coiffeuse emport\u00e9e de Blanche : \u00ab Miroir, miroir, dis-moi qui est le plus toxique \u00bb. Ce r\u00f4le bivalent, Melvil Poupaud l\u2019endosse avec rigueur, rappelant celui de tueur qu\u2019il tenait dans la s\u00e9rie Insoup\u00e7onnable. Face \u00e0 lui, Virginie Efira se d\u00e9double aussi en interpr\u00e9tant des jumelles. Le couple se distingue nettement au milieu de personnages secondaires juste esquiss\u00e9s. Entre les rideaux de la mezzanine o\u00f9 il dort se construit une sc\u00e8ne de la vie conjugale. \u003Cbr \/\u003E\r\n\u003Cbr \/\u003E\r\nSans retrouver la l\u00e9g\u00e8ret\u00e9 amusante qui la caract\u00e9rise, Val\u00e9rie Donzelli ose quelques effets : des filtres de couleurs pour illustrer la ion, le d\u00e9sir, la col\u00e8re ou les nuits d\u2019angoisse. Puis une s\u00e9quence chant\u00e9e \u00e0 la Jacques Demy, un chignon \u00e0 la Hitchcock avant que les griffes de M. Hyde ne serrent le cou de sa victime expiatoire. Des coquetteries stylistiques qui permettent \u00e0 la r\u00e9alisatrice d\u2019apporter \u00e0 ce sujet de soci\u00e9t\u00e9 h\u00e9las plus qu\u2019actuel un peu de sa personnalit\u00e9.\u003Cbr \/\u003E\r\n\u003Cbr \/\u003E\r\n(7\/10)\u003C\/p\u003E\n\t\u003C\/div\u003E\n\u003C\/div\u003E\n\n \u003C\/div\u003E\u003C!-- \/.modal-content --\u003E\n\u003C\/div\u003E\u003C!-- \/.modal-dialog --\u003E\n"} 3h1963