{"close":false,"body":"\u003Cdiv class=\u0022modal-dialog \u0022\u003E\n \u003Cdiv class=\u0022modal-content\u0022\u003E\n \u003Cdiv class=\u0022modal-header\u0022\u003E\n \u003Cbutton type=\u0022button\u0022 class=\u0022close\u0022 data-dismiss=\u0022modal\u0022 aria-label=\u0022Close\u0022\u003E\u003Cspan aria-hidden=\u0022true\u0022\u003E\u0026times;\u003C\/span\u003E\u003C\/button\u003E\n \u003Ch4 class=\u0022modal-title\u0022\u003ECommentaire de CineFiliK\u003C\/h4\u003E\n \u003C\/div\u003E\n \n\u003Cdiv class=\u0022modal-body\u0022\u003E\n\n\t\u003Cdiv class=\u0022row\u0022\u003E\n\t\t\u003Cdiv class=\u0022col-sm-3 col-xs-4\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003Ca href=\u0022\/fr\/member\/cinefilik\/700076413\/\u0022\u003E\n\t\t\t\t\u003Cimg src=\u0022https:\/\/media.services.cinergy.ch\/media\/cropbox160\/553ee052cf264bb7f62fa59c2a1173c3e038f9ed.jpg\u0022 class=\u0022circle-lg circle-border\u0022 alt=\u0022CineFiliK\u0022 title=\u0022CineFiliK\u0022 \/\u003E\n\t\t\t\u003C\/a\u003E\n\t\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\t\t\u003Cdiv class=\u0022col-sm-9 ol-xs-8\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\t\t\u003Ch3\u003E\n\t\t\t\t\tCineFiliK\n\t\t\t\t\t\t\t\t\t\u003C\/h3\u003E\n\t\t\t\t\u003\u003EMembre depuis: March 19, 2001 23:18\u003C\/p\u003E\n\n\t\t\t\t\u003Cdiv class=\u0022row spacer-20-up\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\u003Cdiv class=\u0022col-xs-4\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003Ch4 class=\u0022movie-header-footer-heading hyphenate\u0022\u003ECommentaires\u003C\/h4\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003\u003E1591 Films\u003C\/p\u003E\n\t\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\n\t\t\t\t\t\u003Cdiv class=\u0022col-xs-4\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003Ch4 class=\u0022movie-header-footer-heading hyphenate\u0022\u003EEvaluations\u003C\/h4\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003\u003E1559 Films\u003C\/p\u003E\n\t\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\n\t\t\t\t\t\u003Cdiv class=\u0022col-xs-4 hidden-xs\u0022\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003Ch4 class=\u0022movie-header-footer-heading hyphenate\u0022\u003EWatchlist\u003C\/h4\u003E\n\t\t\t\t\t\t\u003\u003E2 Films\u003C\/p\u003E\n\t\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\n\t\t\t\t\t\u003C\/div\u003E\n\t\u003C\/div\u003E\n\n\t\n\t\u003Chr\u003E\n\n\t\u003Cdiv class=\u0022\u0022\u003E\n\t\t\u003 class=\u0022editorial-text\u0022\u003E\u201cL\u2019architecte\u201d\u003Cbr \/\u003E\r\n\u003Cbr \/\u003E\r\nL\u00e1szl\u00f3 Toth, juif hongrois, d\u00e9barque aux Etats-Unis apr\u00e8s avoir subi la Seconde guerre. Si son talent d\u2019architecte et son exp\u00e9rience au Bauhaus lui ouvrent des portes, de hauts murs se dresseront devant lui.\u003Cbr \/\u003E\r\n\u003Cbr \/\u003E\r\nAu plus pr\u00e8s de ses personnages, la cam\u00e9ra instaure le trouble. Dans la p\u00e9nombre, le h\u00e9ros se r\u00e9veille inquiet, bouscul\u00e9, qu\u00eatant un sac qu\u2019il croit perdu. Est-il dans un camp, un train qui roule ou un ailleurs ? Au sortir de ces limbes, jaillit une lumi\u00e8re aveuglante. Ellis Island lui tend les bras et la statue de la Libert\u00e9 s\u2019incline, t\u00eate en bas. Cons\u00e9quence d\u2019une d\u00e9formation professionnelle, lui qui r\u00e9pond \u00e0 une prostitu\u00e9e que c\u2019est son espace frontal qu\u2019il trouve disgracieux, ou symbole d\u2019un pays qui ne marche plus droit ? \u003Cbr \/\u003E\r\n\u003Cbr \/\u003E\r\nLe r\u00e9cit se construit tel un op\u00e9ra. Ouverture o\u00f9 les cuivres soufflent de mani\u00e8re solennelle, entracte de 15 minutes impos\u00e9 par le r\u00e9alisateur, \u00e9pilogue v\u00e9nitien. La fresque de 3 h 35 est millim\u00e9tr\u00e9e, magistrale du point de vue de la mise en sc\u00e8ne. Sur une route qui d\u00e9file marquant le point de fuite, chemine \u00e0 l\u2019horizontal le g\u00e9n\u00e9rique surlign\u00e9. La perspective est n\u00e9e. Dans le monument, typographie, \u00e9l\u00e9ments graphiques, cadre et format de l\u2019image jouent \u00e9galement sur ces effets structur\u00e9s.\u003Cbr \/\u003E\r\n\u003Cbr \/\u003E\r\nMoins convaincante est la destin\u00e9e fictionnelle de L\u00e1szl\u00f3 Toth. Le r\u00e9cit fleuve s\u2019\u00e9gare dans un d\u00e9dale de marbre \u00e0 Carrare. En trois d\u00e9cennies, entre douleur et gloire, optimisme et d\u00e9ception, il y aura du sang, de la sueur et des larmes. Dans la chapelle qu\u2019il est contraint de construire, le g\u00e9nie au travail est un Michel-Ange accul\u00e9 \u00e0 sa Sixtine. Pour l\u2019incarner, Adrien Brody retrouve sa fr\u00eale silhouette de pianiste oscaris\u00e9. Guy Pearce, loup protecteur et premier alli\u00e9, finit par d\u00e9vorer son corps et son \u00e2me. L\u2019art ronge l\u2019exalt\u00e9, quand le pays d\u2019accueil rejette le visionnaire. Plus que le voyage, c\u2019est la destination qui compte et l\u2019Am\u00e9rique, davantage encore aujourd\u2019hui, n\u2019est plus la terre d\u2019asile esp\u00e9r\u00e9e. Celle qui a oubli\u00e9 qu\u2019elle fut b\u00e2tie sur l\u2019immigration, ne fait plus que tol\u00e9rer l\u2019\u00e9tranger, le Juif, le noir, pour ce qu\u2019il peut lui rapporter. Paul Thomas Anderson avait racont\u00e9 sa puissance capitaliste \u00e0 travers le p\u00e9trole dans There will be blood. Brady Corbet choisit le brutalisme pour en exprimer la duret\u00e9. Des rapports de domination qui s\u2019av\u00e8rent aussi froids et massifs que du b\u00e9ton.\u003Cbr \/\u003E\r\n\u003Cbr \/\u003E\r\n(8\/10)\u003C\/p\u003E\n\t\u003C\/div\u003E\n\u003C\/div\u003E\n\n \u003C\/div\u003E\u003C!-- \/.modal-content --\u003E\n\u003C\/div\u003E\u003C!-- \/.modal-dialog --\u003E\n"} 1h386h