«Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle?», la légende de Blanche-Neige de retour au cinéma 15n3j

Tout le monde a grandi avec son histoire: Blanche-Neige, le grand classique déjà mis en scène par Disney en 1937, revient sur grand écran dans une nouvelle adaptation en prises de vues réelles, prête à vous enchanter.

«Miroir magique au mur, qui a beauté parfaite et pure?»: cette phrase culte a déjà été entendue et répétée par tous. Ou, tout du moins, dans sa version plus populaire, mais erronée: «Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle?». En effet, Blanche-Neige fait encore partie de ces contes incontournables auxquels il est impossible d’échapper. Adapté à de nombreuses reprises, il continue de fasciner petits et grands. Mais d’où vient cette histoire et que raconte-t-elle vraiment?

La première version de Blanche-Neige nous vient tout droit d’Allemagne. En effet, en 1812, elle fait partie du recueil «Contes de l’enfance et du foyer» des frères Jacob et Wilhelm Grimm, qui rassemblent des histoires issues des traditions orales de la région. Traduit pour la première fois en français en 1824, le personnage se voit affublé de différentes interprétations de son nom, de «Boule de Neige» à «Neigeblanche», avant de s’ancrer dans la mémoire collective sous le nom de Blanche-Neige.

Son histoire, nous la connons tous: Il était une fois une reine qui donna naissance à une fille à la beauté saisissante qu'elle nomma Blanche-Neige. Mais,peu de temps après l’accouchement, la jeune mère perd la vie. Un an plus tard, le roi se remarie avec une femme aussi superbe que vaniteuse. Chaque jour, cette dernière interroge son miroir magique pour s’assurer que personne ne sure ses charmes naturels. Mais un jour, ses craintes se réalisent: Blanche-Neige est désormais la plus belle du royaume.

Rongée par la jalousie, elle décide alors de s’en débarrasser. Terrifiée, la jeune fille trouve refuge dans la maison des sept nains, cachée au fond de la forêt. S’ensuit un récit palpitant de vengeance et de magie, avec, bien entendu, l’apparition d’un prince charmant libérateur. Dans la version originale du conte, c’est la propre mère de Blanche-Neige qui tente d’éliminer la compétition en supprimant sa fille. Ce n’est qu’en 1857 que cette figure maternelle naturelle devient la marâtre cruelle que nous connaissons aujourd’hui.

Comme beaucoup d’autres récits, «Blanche-Neige» utilise une puissant symbolique. Par exemple, le chiffre sept, omniprésent dans les contes («Les Sept Corbeaux», «Le Loup et les Sept Chevreaux»…), a toujours eu une dimension magique. Ainsi, il est souvent associé à la perfection et à l’équilibre entre le monde terrestre (symbolisé par le 4) et le monde céleste (le 3).

Autre élément marquant: les trois gouttes de sang sur la neige présentes dans l’histoire, qui font écho à un autre conte également présent dans les histoires des frères Grimm. Et alors que dans «Blanche-Neige» elles représentent le souhait maternel d’avoir une progéniture, dans ce dernier, nommé «La Gardeuse d’oies», elles symbolisent plutôt une idée de protection.

Depuis sa première publication, «Blanche-Neige» a été adaptée plus de 17 fois au cinéma, dans des styles et des genres différents, que ce soit en dessins animé («Mirror Mirror» (2012)). Nul doute que d’autres adaptations verront encore le jour dans les années à venir.

Et alors que des actrices comme Kristen Stewart et Lily Collins ont déjà endossé le rôle de la célèbre princesse, il est maintenant temps de laisser la place à Rachel Zegler, connue pour le remake de «Hunger Games». Une nouvelle version de Blanche-Neige prévue au cinéma le 19 mars 2025: l’occasion de redécouvrir ce conte intemporel sur grand écran!

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