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Review24. April 2025 Maxime Maynard k671u

«L'amour, c'est surcoté», une comédie dramatique puissante de Mourad Winter 34q3i

«L'amour, c'est surcoté», une comédie dramatique puissante de Mourad Winter
© Frenetic Films

En adaptant son propre roman, Mourad Winter parvient avec brio à transposer à l’écran l’univers singulier de son œuvre. «L’amour, c’est surcoté» est un film saisissant qui laisse une empreinte émotionnelle profonde.

Anis (Hakim Jemili), la trentaine, a toujours été considéré par ses amis comme un piètre séducteur. Pourtant, un soir, il trouve enfin le courage d'aborder une femme. C’est ainsi qu’il rencontre Madeleine (Laura Felpin) aux vestiaires d’une boîte de nuit. Entre eux, la connexion est immédiate. Mais les débuts de leur relation pourraient vite prendre une tournure quelque peu chaotique. Malgré les maladresses et les obstacles, le couple apprend doucement à s’apprivoiser… et à tenter, ensemble, l’aventure amoureuse.

Pour son premier long métrage, Mourad Winter se lance corps et âme dans l’aventure cinématographique. Plus drame que véritable comédie, «L’amour, c’est surcoté» ne lésine pourtant pas sur un humour grinçant et irrévérencieux, à la frontière du bon goût. Typiques d’une certaine tradition de la comédie française, les protagonistes, friands de joutes verbales, ne discutent pas: ils s’affrontent.

«L'amour, c'est surcoté», une comédie dramatique puissante de Mourad Winter
Laura Felpin, Hakim Jemili, Marilou Aussilloux et Benjamin Tranié dans «L'amour, c'est surcoté» © Frenetic Films

Mais malgré cette dynamique aussi vive que désarmante, une forme d’intimité et d’alchimie se tisse peu à peu. Et au-delà des dialogues, c’est bien la complicité du duo de tête qui fait toute la richesse du film. Après avoir marqué les esprits avec sa participation dans la deuxième saison de «Bref», Laura Felpin signe ici une nouvelle performance saisissante, lumineuse et sincère. Dans le rôle d’Anis, Hakim Jemili, livre l’une des plus belles prestations de sa carrière, et navigue avec aisance entre humour, douleur et vulnérabilité.

Porté par la photographie intimiste d’André Chemetoff, «L’amour, c’est surcoté» ose explorer la complexité des sentiments et interroge les stéréotypes associés à la masculinité. À travers les va-et-vient entre l’intensité émotionnelle d’une rencontre et celle du deuil, le film propose des pistes de réflexion profondes et laisse le public à fleur de peau, bien après le générique de fin.

Au cinéma depuis le 23 avril.

Plus d’informations sur «L'amour, c'est surcoté»

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