Article9. August 2022 Cineman Redaktion 1634j
Ces 6 films ont changé le cinéma d’horreur contemporain 4u6a3n

Moins gratuit sans être moins gore, le cinéma d’horreur a su réinventer les codes du genre. Si les sagas comme «Halloween», «Saw» ou «Rec» ont marqué les générations, force est de constater qu’un bon nombre de réalisateurs et de réalisatrices sont parvenus à s’émanciper des mécaniques de l’épouvante afin de les réinventer. Pour la sortie cette semaine de «Nope», tour d’horizon de ces dernières années pour intellectualiser le film d’horreur.
(Un article de Fanny Agostino)
«Midsommar» 5a4l3a
Déjà remarqué en 2018 avec Jack Reynor) lui propose de partir avec un groupe d’amis en Suède dans un festival folklorique. Plus proche de l’Ordre du Temple solaire que d’un Open-Air, Dani s’engouffre dans cette communauté aux coutumes effrayantes.
Jouant relativement peu sur les ombres et la nuit, «Hérédité» saura bluffer les amateurs lassés des procédés de l’horreur.
«Grave» (2016) 4w3u3
Révélée au grand public grâce à la Palme d’or qu’elle a obtenue en 2021 avec Garance Marillier) intègre une école de vétérinaire. Alors qu’elle est végétarienne, elle y subit un bizutage durant lequel elle est amenée à ingurgiter de la viande. Une révélation carnassière qui dévoile son avidité pour la chaire et le sang.
Par son récit initiatique, David Cronenberg.
«Men» (2022) 306970
Dans Jessie Buckley) se réfugie dans un cottage afin de faire face à son trauma. Dès son arrivée, un climat angoissant s’installe. Geoffrey, le maître des lieux, ne cesse de l’appeler par le nom de son mari. Plus tard, un prêtre lui suggérera que si elle avait laissé une seconde chance à son couple, il ne se serait certainement pas suicidé.
Le genre tiendrait-il son meilleur long-métrage avec un engagement féministe ? Tous les personnages masculins sont interprétés par Alex Garland enferme son personnage dans un cercle sans fin, les dernières minutes valent l’effort.
«Climax» (2018) 4c215c
On le connaît pour ses scandales sur les bords de la Croisette. La violence a souvent accompagné les projections des films de «Climax», elle est le point d’orgue de la folie. Une troupe de danseurs se retrouve dans un hangar isolé. Tous boivent de la sangria et deviennent incontrôlables. Transe musicale pour les uns, envie de meurtre pour les autres. L’exaltation rythmique se transforme en démence collective.
Doté d’une incroyable scène inaugurale, «Climax» est un huis clos à la sauce Noé. Bestiaux et corporels, les danseurs offrent une prestation incroyable. Quant au scénario, il a l'importance qui lui est habituellement réservée dans les films de Gaspard Noé : improvisé et, somme toute, assez secondaire.
«Candyman» (2021) 3j2s2f
Déjà adapté sur grand écran en 1992, Yahya Abdul-Mateen II), un artiste peintre de Chicago, sur les traces d’une légende urbaine. Il retrouve alors l’inspiration pour ses toiles en exploitant ce filon. Mais l’histoire aux relents racistes de cet homme au crochet et aux bonbons l’obsède, au point où il commence à prendre ses traits.
En fond de toile de cette fiction produite par Nia DaCosta.
«Get Out» (2017) r4f33
Véritable coup de massue en 2017, Allison Williams), et pour cause, il s’apprête à rencontrer sa belle-famille. Une rencontre qui va rapidement virer à la psychose lorsqu’il s’aperçoit que sa couleur de peau fait tâche dans cette famille blanche.
Fleuretant avec le fantastique, Jordan Peele sait tenir le spectateur en haleine. Le «must watch» de ces dernières années.
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