Critique5. Februar 2025 Cineman Redaktion 596k5x
Critique de «Maria», le portrait d'une diva 6s5l6k

Une nouvelle fois, Pablo Larraín s’intéresse à une icône mondiale. Et cette fois-ci, c’est Angelina Jolie qui prête ses traits afin de faire revivre Maria Callas, un rôle qui lui valut une nomination aux Golden Globes.
En septembre dernier, le réalisateur chilien Pablo Larraín projetait son nouveau long métrage à la Mostra de Venise. Après «Spencer», sur la princesse Diana, il y projetait un nouveau portrait d’une femme d’exception, complétant ainsi une sorte de trilogie non officielle sur les contraintes du succès et l’isolement qu’il impose, entre pression de la célébrité et poids du patriarcat.
Non traditionnel, le biopic n’est pas un récit entièrement fidèle à la réalité. En partant des derniers jours de Maria Callas en 1977, il navigue à travers sa vie, entremêlant événements réels, souvenirs et visions de la chanteuse. Comparé à ses précédents films, «Maria» suit une approche plus classique et accessible et célèbre le mythe Callas, sans véritablement le déconstruire.
Toutefois, il peine à saisir toute la complexité de cette femme hors norme et tend à simplifier son parcours. Dans le rôle titre, Angelina Jolie ne disparaît jamais totalement derrière son personnage. Son jeu, parfois un peu théâtral, pourra également diviser. Le scénario de Larraín et Steven Knight réunit quelques touches d’humour, mais se perd occasionnellement dans des dialogues au lyrisme exacerbé. Mais après tout, quoi de plus naturel pour une telle destinée?
Au cinéma depuis le 5 février.
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