Critique22. Februar 2025 Maxime Maynard 2w6l5n
Critique de «The Monkey», une comédie horrifique délicieusement extravagante d’Oz Perkins 5t6qy

Après le succès glaçant de «Longlegs», Oz Perkins revient avec un nouveau long métrage des plus inattendus. «The Monkey», à la fois délirant et démesuré, s'impose comme une comédie horrifique surprenante, à ne surtout pas manquer.
À la fin des années 90, les jumeaux Hal et Bill (Theo James) découvrent un jouet en forme de singe ayant appartenu à leur père défunt. Avec son tambourin, l'animal mécanique semble inoffensif. Mais bientôt, leur curiosité se transforme en terreur lorsqu'ils réalisent que chaque fois qu'ils manipulent le jouet, quelqu'un de leur entourage meurt. Effrayés, ils tentent de s'en débarrasser… Mais quelques années plus tard, le sinistre automate refait surface.
En 2024, «Longlegs» avait marqué les amateurs et amatrices de cinéma d’horreur grâce à son atmosphère angoissante et aux performances magistrales de Maika Monroe et Nicolas Cage. Un an plus tard, Oz Perkins est de retour, bien décidé à surprendre une fois de plus. Si «The Monkey» conserve une noirceur thématique dans la lignée de son prédécesseur, son ton, lui, pourrait bien déstabiliser. Et en adaptant une nouvelle de Stephen King, le cinéaste s’aventure sur le terrain délicat de la comédie horrifique et offre une œuvre parfaitement adaptée pour une séance de minuit entre ami.es.
Dès les premières minutes du film, la mort frappe et, rapidement, les cadavres s’accumulent. Toujours là où on ne l’attend pas, les exécutions, aussi inventives qu’absurdes, ne sont pas sans rappeler la saga «Destination Finale». Parfois peu ragoûtantes, elles privilégient pourtant une approche décalée et presque burlesque du gore. Sans jamais se prendre au sérieux, «The Monkey» n’en reste pas moins une illustration exacerbée de l’inévitabilité de la mort. Une folie douce et communicative, à laquelle Theo James, incarnant les jumeaux Hal et Bill, semble prendre un malin plaisir.
Au cinéma depuis le 19 février.
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