Critique19. April 2025 Maxime Maynard 716k7

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«Drop Game», une soirée mortelle selon Christopher Landon
© Universal Pictures International Switzerland

Une soirée romantique prend une tournure terrifiante dans le nouveau film du réalisateur américain Christopher Landon. Sans particulièrement remplir ses promesses cinématographiques, «Drop Game» se regarde pourtant avec essence et demeure un divertissement efficace, porté par une certaine énergie.

Marquée par une relation ée douloureuse, Violet (Meghann Fahy) n’a pas fréquenté d’homme depuis de nombreuses années. Mère d’un jeune garçon, Toby (Jacob Robinson), elle décide enfin de se lancer sur le marché des relations amoureuses. Dans un élégant restaurant de Chicago, elle rencontre Henry (Brandon Sklenar), un séduisant photographe.

Tout en discutant avec lui, elle garde un œil attentif sur son téléphone, soucieuse du bien-être de son fils, confié aux soins de sa sœur Jen (Violett Beane). Très vite, elle est troublée par des messages anonymes, de plus en plus menaçants. Lorsqu’elle est informée qu’un inconnu a pris sa famille en otage pour la faire chanter, Violet va devoir faire preuve de sang-froid pour affronter cette nuit cauchemardesque.

«Drop Game», une soirée mortelle selon Christopher Landon
Meghann Fahy et Brandon Sklenar dans «Drop Game» © Universal Pictures International Switzerland

De «We Have a Ghost» (2023), Christopher Landon s’est forgé une réputation dans le mélange des genres, combinant horreur, fantastique et humour avec une certaine audace. Avec «Drop Game», il s’éloigne légèrement de cette formule pour livrer un thriller qui, malgré un manque de réel suspense, parvient à éveiller la curiosité

Entouré de Jillian Jacobs et Chris Roach au scénario, de Marc Spicer à la direction de la photographie et du compositeur Bear McCreary à la bande-son, Landon s’embarque dans un projet au style appuyé. Trop de lumière, trop de musique, trop de drame, trop prévisibilité: «Drop Game» flirte avec l’excès à tous les niveaux, au risque de saturer son public.

Et pourtant, contre toute attente, la sauce prend. Sans révolutionner le genre, «Drop Game» s’impose comme un divertissement efficace, porté par une mise en scène nerveuse et quelques mouvements de caméra particulièrement bien sentis. L’énergie constante qui s’en dégage en fait une expérience plaisante, légère et sans prétention. Assumant son statut de divertissement grand public, «Drop Game» offre un moment de cinéma sans surprise, mais agréable.

Au cinéma depuis le 16 avril.

Plus d’informations sur «Drop Game»

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