Critique14. Mai 2025 Emma Raposo 35616
«Murderbot», un cyborg en roue libre dans la nouvelle comédie de science-fiction d’Apple TV+ 305h3j

L’acteur suédois Alexander Skarsgård interprète un cyborg autopiraté qui doit er les états d’âme d’une bande d’humains dans la nouvelle comédie de science-fiction made in Apple TV+. Les 10 épisodes sont à découvrir à partir du 16 mai sur la plateforme de streaming.
Dans un futur de haute technologie, un cyborg (Alexander Skarsgård), conçu pour être un agent de sécurité, parvient à hacker son propre système. Pour ne pas se faire prendre, il doit faire semblant de n’être qu’un robot tout à fait comme les autres, au service des humains.
Envoyé en mission pour protéger une équipe de chercheurs hippies sur une planète inconnue, le cyborg a fort à faire, surtout que ses pensées et son libre-arbitre rendent son travail plus compliqué que prévu. Celui qui s’est donné pour nom «Murderbot» n’affectionne pas particulièrement les humains et leurs émotions chaotiques. Il préférerait mille fois rester dans son coin pour regarder sa série favorite, un soap opéra futuriste. Pourtant, au fil des épreuves que l’équipe de chercheurs traverse, le cyborg développe de l’empathie pour le genre humain, faisant de lui un membre à part entière de l’équipe.

Adaptée des romans de Martha Wells, et créée par Chris Weitz et Paul Weitz, la série compte dans sa distribution David Dastmalchian, Noma Dumezweni, Sabrina Wu, Tattiawna Jones, Akshay Khanna, Tamara Podemski, ou encore Josh Cruddas. En tête d’affiche, Alexander Skarsgård campe un cyborg dissimulant derrière son casque sa lassitude envers tous ces humains stupides. Guidés tout au long de l’intrigue par la voix off de l’acteur, les spectatrices et les spectateurs entrent dans la tête du robot, devenant les témoins privilégiés de son cynisme et de sa ion pour les feuilletons télévisés niais.
Mais à part la voix et le charisme robotique de Skarsgård, les 10 épisodes de «Murderbot» peinent à décoller. Entre des monstres malveillants peuplant la planète d’accueil provisoire des protagonistes et les quelques sous-intrigues du récit qui n’en sont pas vraiment – les sentiments cachés d’un membre de l’équipe pour une autre, et un trouple pas franchement crédible – et n’apportant strictement rien à l’intrigue, pire, n’enrichissant même pas l’aspect comique, la série souffre de l’absence d’une ligne narrative claire et de rebondissements capables de vraiment capter l’attention.
En clair, on s’ennuie rapidement à force de n’avoir rien à se mettre sous la dent. Entre thriller et comédie de science-fiction, «Murderbot» reste trop timide dans ses intentions et ne joue jamais réellement la carte de l’humour pour vraiment convaincre. On e notre tour.
«Murderbot» est à découvrir à partir du 16 mai sur AppleTV+
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