Hôtel Silence Canada, Suisse 2024 – 101min. 116b4i
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“Chambre avec vue”
En plein hiver québécois, Jean n’a plus de goût à rien. Il s’en va donc dans un ailleurs en ruine avec l’intention secrète d’en finir. Mais à l’hôtel abîmé où il loge, c’est Ana, mère célibataire, qui le reçoit.
« Savais-tu que depuis que tu es né, il y a eu 500 guerres dans le monde… » De la part de sa mère obsessionnelle, la sentence est rude pour le quinquagénaire divorcé qui nage déjà en pleine dépression. Quoi de plus revigorant alors que de se retrouver dans un pays incertain où le cessez-le-feu s’avère encore fragile ?
Quelque peu programmatique, l’histoire n’atteint jamais la hauteur espérée et s’aplatit assez vite, tout comme l’interprétation inégale des comédiens. Au de la résilience des survivants, Jean, l’homme capable de tout réparer, va pouvoir se reconstruire. Ce rédempteur malgré lui finira par se sauver lui-même. Grâce à sa présence, Ana retrouve l’eau chaude et le sourire, son fils muet reprend la parole, et le bâtiment, deux ou trois couleurs. Malheureusement, la réalisatrice n’insiste pas suffisamment sur l’architecture symbolique de ce paquebot qui se situe en vérité dans les Pyrénées-Orientales et possède un cinéma en son ventre. Dans une scène, le garçonnet traumatisé parcourt un couloir sur son tricycle, comme Danny, l’enfant-lumière. Mais la référence à Shining s’arrête trop vite et ne donne rien. Le seul trouble suscité est de n’avoir aucunement défini l’endroit où se situe l’action. Ce territoire européen en bord de mer pourrait évoquer l’ancienne Yougoslavie. Mais tout le monde y parle français. De quoi emporter le film vers une anticipation qui dans le monde d’aujourd’hui n’a hélas plus rien de dystopique.
(5.5/10)
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cinefilik.wordpress.com“Chambre avec vue”
En plein hiver québécois, Jean n’a plus de goût à rien. Il s’en va donc dans un ailleurs en ruine avec l’intention secrète d’en finir. Mais à l’hôtel abîmé où il loge, c’est Ana, mère célibataire, qui le reçoit.
« Savais-tu que depuis que tu es né, il y a eu 500 guerres dans le monde… » De la part de sa mère obsessionnelle, la sentence est rude pour le quinquagénaire divorcé qui nage déjà en pleine dépression. Quoi de plus revigorant alors que de se retrouver dans un pays incertain où le cessez-le-feu s’avère encore fragile ?
Quelque peu programmatique, l’histoire n’atteint jamais la hauteur espérée et s’aplatit assez vite, tout comme l’interprétation inégale des comédiens. Au de la résilience des survivants, Jean, l’homme capable de tout réparer, va pouvoir se reconstruire. Ce rédempteur malgré lui finira par se sauver lui-même. Grâce à sa présence, Ana retrouve l’eau chaude et le sourire, son fils muet reprend la parole, et le bâtiment, deux ou trois couleurs. Malheureusement, la réalisatrice n’insiste pas suffisamment sur l’architecture symbolique de ce paquebot qui se situe en vérité dans les Pyrénées-Orientales et possède un cinéma en son ventre. Dans une scène, le garçonnet traumatisé parcourt un couloir sur son tricycle, comme Danny, l’enfant-lumière. Mais la référence à Shining s’arrête trop vite et ne donne rien. Le seul trouble suscité est de n’avoir aucunement défini l’endroit où se situe l’action. Ce territoire européen en bord de mer pourrait évoquer l’ancienne Yougoslavie. Mais tout le monde y parle français. De quoi emporter le film vers une anticipation qui dans le monde d’aujourd’hui n’a hélas plus rien de dystopique.
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Dernière modification il y a 1 mois
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