Critique5. April 2025 Maxime Maynard 3k103d

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Critique du film «Le Routard», c'est parti pour l'aventure
© 2025 Frenetic Films

Le réalisateur Philippe Mechelen invite à l’évasion. Huit ans après «Le Doudou», il revient avec «Le Routard», une comédie d’aventure sans prétention qui, malgré quelques facilités narratives, offre une expérience cinématographique plaisante.

Yann (Hakim Jemili) en a assez. Il rêve de voyage, mais ses finances le clouent sur Paris. Un jour, une voisine lui souffle une idée : postuler chez «Le Routard», le célèbre guide de voyage. Si son profil professionnel ne séduit pas d’emblée Karol Kowalski, (Christian Clavier), il obtient tout de même une période d’essai. Direction : Marrakech. Objectif : visiter quarante adresses en cinq jours.

Critique de «Le Routard», une amitié incongrue au porte du désert
Hakim Jemili et Christian Clavier dans «Le Routard» © 2025 Frenetic Films

Créé en 1973, le Guide du Routard est une véritable institution, une référence incontournable pour les globe-trotteurs.ses. Ce phénomène culturel, Philipe Mechelen s’en inspire pour son retour à la réalisation. Scénariste de comédies populaires, allant des «Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu», il nous a déjà habitué à des œuvres franchouillardes sans prétentions… mais trop souvent sans grande saveur. Si «Le Routard» joue parfois la carte de l’humour facile, il réussit néanmoins à sortir des sentiers battus de ses œuvres antérieures, pour proposer un récit sympathique et bien cadencé, jusqu’à être salué par le créateur du guide, Philippe Gloaguen lui-même.

Le film doit beaucoup à l’innocence désarmante, parfois un peu trop prononcée, du héros, Yann. Dans ce rôle, Hakim Jemili exploite à fond le registre de héros maladroit, et s’attire avec naturel la sympathie du public. Aidé par la beauté des paysages marocains, il insuffle une énergie constante au long-métrage, et compense les effets d’une comédie quelquefois prévisible. Délaissant un instant ses rôles habituels de bourgeois guindé, Christian Clavier se régale visiblement dans la peau d’un baroudeur pur jus, du Népal au Japon, en ant par l’Italie. Accompagnés de Manon Azem, Fred Testot et même de Michel Blanc, ils offrent, sous la direction de Philippe Mechelen, un divertissement accessible et familial, convenu, certes, mais efficace.

Au cinéma depuis le 2 avril.

Plus d’informations sur «Le Routard»

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