Lorsque le maître Master Shifu annonce qu’il va prendre sa retraite, il désigne Po comme successeur. Le panda et guerrier dragon en est le premier surpris, et constate bien vite qu’il est incapable d’entraîner Tigresse, Vipère, Grue, Mante et Singe, alias les Cinq Cyclones. Et alors que le diabolique Kaï, revenu du royaume des esprits, décide de s’attaquer aux plus grands maîtres pour dérober leur force et diriger le monde, Po décide de suivre son père, ressurgit de nulle part après des années d’absence, pour parfaire son entraînement dans le village secret des pandas, caché dans les montagnes…

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La machine Dreamworks Animation est bien huilée. Kung Fu Panda 3 ressemble donc exactement à ce qu’il devait être : de son intrigue cousue de fil blanc à ses gags téléphonés, de sa gentille morale à ses fausses surprises, rien ne pourra décemment étonner. Pourtant (et c’est là que la magie Dreamworks opère, même face aux plus cyniques), le spectacle est assuré. Toute simplette qu’elle est, l’aventure offrira sans aucun effort du rire, des émotions, des séquences d’action virevoltantes, et il faudra être sacrément blasé pour véritablement résister à la chose.