Kingsman: The Golden Circle Royaume-Uni, Etats-Unis 2017 – 141min. 1t1o38
Critique du film s3n37
Kingsman: The Golden Circle ps4h
Désormais parfaitement intégré aux Kingsman, l’élite du renseignement britannique en costume trois pièces, Gary Unwin alias Eggsy découvre l’existence d’un nouvel ennemi mystérieux, qui domine le marché de la drogue : le Cercle d’or, dirigé par l’étrange Poppy Adams. Lorsqu’elle détruit le quartier général Kingsman et s’en prend à ses agents, Eggsy et Merlin n’ont d’autre choix que de s’envoler vers les Etats-Unis pour s’allier aux Statesman, leurs homologues américains. Ensemble, ils vont tenter d’arrêter Poppy, qui a mis au point un plan pour émerger sur la scène publique…
Si Matthew Vaughn offre sa dose au public séduit par le premier. Mais l’effet de surprise n’est plus là, et cet interminable film (2h21) est bancal. Trop d’intrigues, trop de personnages, trop de clins d’œil, trop de tics de mise en scène (ces affreux faux plans-séquences dénués de fluidité et blindés de ralentis) : trop obsédé à l’idée d’être le film cool par excellence, Kingsman 2 se révèle finalement bien plat et banal.
Votre note y2q30
CommentairesPlus 5o2z6s
Dommage de ne plus retrouver l'ambiance et le chic anglais qui faisait le charme du premier.
“Le King est mort, vive le King”
L’efficace agent Galahad – Eggsy pour les intimes – est l’un des rares survivants d’un attentat ciblé qui annihile l’ensemble des forces d’élite du Kingsman. Son issue de secours, afin de se confronter à l’ennemi incarné par la vénéneuse Poppy et son cartel, le Kentucky.
On espérait une suite royale digne du premier palace, il faudra se contenter des quelques étoiles d’un film dans la mouvance, l’éclat de la surprise en moins. La Grande-Bretagne s’attaque une nouvelle fois aux Etats-Unis d’Amérique en opposant ses chapeaux melons, parapluies noirs et tailleurs cintrés aux stetsons, lassos et blue jeans délavés. Même si seules les manières font l’homme, la « Firth class » des gentlemen domine largement le style cow-boy. Le contraste amuse un temps, mais l’humour irrévérencieux glisse parfois – hamburgers à la chair humaine, puce d’espionnage vaginale et Elton John dans un comique grotesque. L’ensemble tourne à une farce ambiguë quant à l’apologie des drogues. Trop long et superficiel pour empêcher un rapide regard sur le cadran, le cocktail à base de scotch ou de bourbon selon les goûts, demeure néanmoins digeste et se déguste accompagné d’un paquet de pop-corn arrosé d’Earl Grey. L’auriculaire en l’air, évidemment.
6.5/10
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J'ai aimé le premier et pour moi le deuxième est également très bien. Les effets sont excellents et c'est de la détente totale. Je suis prêt pour le numéro 3. Ce style James Bond rigolo me plaît beaucoup. (F-17.10.17)
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