Trois visages Iran 2018 – 100min. 582n3n

Critique du film s3n37

Le vrai visage de l’Iran 1u53

Alexandre Janowiak
Critique du film: Alexandre Janowiak

Une célèbre actrice iranienne reçoit la troublante vidéo d’une jeune fille implorant son aide pour échapper à sa famille conservatrice... Elle demande alors à son ami, le réalisateur Jafar Panahi, de l’aider à comprendre s’il s’agit d’une manipulation. Ensemble, ils prennent la route en direction du village de la jeune fille, dans les montagnes reculées du Nord-Ouest où les traditions ancestrales continuent de dicter la vie locale.

Trois visages le Prix du scénario lors du dernier Festival de Cannes.

Il faut dire que son dernier long-métrage s’appuie essentiellement sur son histoire. A travers les trois générations de femmes présentées dans son récit, Jafar Panahi évoque le é, le présent et le futur de son pays. Construit comme un road-movie, Trois visages embarque le spectateur entre le rêve et la fiction pour développer des thématiques puissantes : dénoncer la condition des femmes, le patriarcat poussiéreux ou la censure de la société iranienne.

Malheureusement, si le propos est fort et l’intention belle, le long-métrage n’arrive pas vraiment à convaincre. Jafar Panahi se mettant une nouvelle fois lui-même en scène dans Trois visages, l’ensemble de l’œuvre parait profondément artificiel et trop didactique. Enfin, même s'il ne faut pas oublier que le film subit un manque de moyen flagrant, la réalisation minimaliste finit par ennuyer et sortir du récit...

20.02.2024

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CineFiliK 5y3p7

il y a 6 ans

“Cinéma, mon amour”

A Téhéran, Behnaz Jafari reçoit une vidéo étrange et dramatique, dans laquelle une jeune villageoise l’implore de l’aider. Troublée, la célèbre actrice de télévision va lui porter secours, accompagnée de son ami réalisateur, Jafar Panahi.

Trois femmes qui se rêvent, sont ou furent des comédiennes. L’envie d’être libre au-delà des interdits, des sacrifices et du regard pesant des hommes. Trois visages symboles de l’Iran é, présent et futur. On se soutient, se protège, danse dans l’ombre et avance, main dans la main, sur une route étroite et sinueuse.

L’air de rien, Panahi s’amuse à mêler les genres – enquête à suspens, drame, comédie –, jonglant avec le vrai et le faux. Caméra, téléphone, lanterne magique font la diversité de ses images. Son film malicieux est avant tout la déclaration d’amour au septième art d’un homme empêché, mais ionné.

7/10Voir plus

Dernière modification il y a 6 ans


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