Sibyl 2019 – 100min. 441t9

Critique du film s3n37

Le volcan de la trahison v1h6l

Sven Papaux
Critique du film: Sven Papaux

Sibyl, drame psychologique sur fond de romance tourmentée, la cinéaste française fait souffler le chaud et le froid…

Sibyl (Aurélien Bellanger). De l’autre côté, un patient s’enrage, lui reprochant de l’abandonner lâchement. Sibyl est acculée de toutes parts, mais sa décision est prise : la psychanalyse est derrière elle. Alors quand Margot débarque à l’improviste, les astres se sont alignés pour lui dégoter le prochain sujet de son roman. Curiosité mal placée, mais sujet fascinant.

C’est bien connu : les gens qui aident sont souvent ceux qui ont besoin d’être aidés. Sibyl est de ce bois là Ancienne alcoolique, mère attristée, elle est à l’agonie, hantée par un amour du é : Gabriel (Niels Schneider). ion dévorante, romance charnelle. Des souvenirs brûlants de désir. Alors quand Margot s’immisce dans sa vie, Sibyl reconnaît un peu de sa propre histoire ; spectatrice d’une manigance amoureuse, elle, l’écorchée vive. Les différents protagonistes lui demandent de ne pas choisir son camp, de rester neutre.

Mika (Roberto Rossellini, l’île volcanique abrite plusieurs volcans et l’un d’eux peut faire mal : la trahison. Sibyl (le film) opte pour la surenchère, tant physique que psychique, versant vers certains poncifs et raccourcis. Certains travers en ressortent, comme cette propension à sombrer dans la vulgarité. Un long-métrage charnel, ionné, mais l’acte sexuel dessert le récit.

Pourtant, Justine Triet explore habilement les relations humaines. Des êtres névrosés, tristes, à bout, voire manipulateurs. La fiction devient la réalité, tout se dérobe, tout prend une ampleur désastreuse. Sibyl replonge dans son é non exorcisé. Elle vacille, alors qu’elle tente d’aider une femme détruite par l’acte d’un homme charmeur et…joueur.

En bref !Sibyl démontre néanmoins une réelle puissance émotionnelle. 4b1f3b



16.09.2021

3.5
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CineFiliK 5y3p7

il y a 5 ans

“Les états de Virginie”

Sibyl, thérapeute, souhaite se remettre à l’écriture, ses premières amours. Mais, dans le doute, elle accepte de prendre une nouvelle patiente, Margot, comédienne en détresse. Son histoire pourrait devenir, contre toute déontologie, une source d’inspiration.

Psychanalyste appréciée, écrivaine sur la touche, mère qui se culpabilise, fille en colère et proie de sa sœur toxique, Sibyl possède tous ses visages et bien d’autres. Fragile alcoolique repentie, dévorée par les souvenirs de son ancien amant, elle donne la fausse impression de contrôler sa vie, mais ne fait que semblant. L’héroïne reprend espoir et confiance quand Margot lui demande de décider pour elle au risque de s’égarer et de se laisser manipuler à son tour. Au pied du Stromboli, lieu d’un tournage chaotique évoquant le film de Rossellini, un volcan s’éteint, un être se révèle.

« Ma vie est une fiction et c’est à moi seule d’en écrire l’histoire ». Sous la plume de Justine Triet, la victorieuse Virginie Efira est une page blanche offerte. Dans ce récit dense et décousu, c’est un soleil incandescent autour duquel gravitent quelques planètes qu’elle illumine et consume, tout en se brûlant de l’intérieur. Femme fatale ou pathétique, quand elle chante, pleure et boit, mise à nu et dans tous ces états, la Belge devient, dans ce portrait d’une « lady », la nouvelle star du cinéma français.

7/10Voir plus

Dernière modification il y a 5 ans


Eric2017 142r4c

il y a 6 ans

Un film tortueux....dramatique qui m'a fait er par tous les états d'âme. Virginie Elfira joue très bien son rôle de psy-romancière. Un peu long mais un bon film. (G-02.06.19)


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