Un divan à Tunis 2019 – 88min. 4o1l5u

Critique du film s3n37

La psychanalyse vue par Golshifteh Farahani 3k514i

Sven Papaux
Critique du film: Sven Papaux

Pour son premier film, Manele Labidi s’engouffre dans la société tunisienne post Ben Ali, en 2011. Une comédie en lieu et place du drame social, avec ses questionnements et ses caricatures.

La chute du dictateur est consommée. Le Printemps arabe à porter ses fruits et le pays vit une révolution; un pays avec de nouveaux droits. Selma (Golshifteh Farahani), revenue de Paris pour ouvrir un cabinet de psychanalyse, se frotte à ses racines et ses compatriotes. Un nouveau départ pour un pays, ainsi que pour la jeune femme, décidée à donner un peu d’air aux habitants, grâce à son attention et son fameux divan.

Balayer la société tunisienne grâce à un cabinet de psychanalyse? On peut voir la chose sous cet angle. Selma (Golshifteh Farahani) est le point de départ, une jeune femme venue renouer avec ses racines tunisiennes. Se sentant inutile en , elle sent que les habitants, ici, ont besoin d’elle. Une photographie de Sigmund Freud, coiffé d’un chapeau turc, pour digne ange gardien, Selma tente d’apaiser ses clients alors qu’elle encaisse nombre de questions à propos de son célibat.

Un statut de femme célibataire qui intrigue, qui se mélange à ses déboires avec la bureaucratie tunisienne. Un pays vivant le renouveau, un pays dorénavant avec de nouveaux droits, que le policier local, Naim, (Un divan à Tunis tente de ressortir un propos louable, parfois incohérent et désordonné, mais le portrait non-dénué d’intérêt d’une population tunisienne en pleine évolution.

En bref! Un commentaire sur la nation, sur un pays qui se reconstruit pièce par pièce à travers une démocratie toute neuve. Manele Labidi use de la comédie un peu patraque pour extraire le message d’une quête identitaire au milieu d’hommes et de femmes légèrement déboussolés. h5q5v

10.02.2020

2.5
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CommentairesPlus 5o2z6s

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Marcelo 6o6do

il y a 5 ans

SEXE, prison!
Ce film m'a surpris. Quête du père, rechercheS d'identitéS, la fable psychanalytico-ethnique n'est pas qu'une comédie habile. Sur ce divan insolite, j'ai appris une nouvelle émotion, pas encore très claire dans mon esprit ou peut-être dans mon corps. En effet, je savais qu'on pouvait pleurer de rire, avec tendresse et complicité, je sais désormais qu'on peut, que je peux aussi "rire de pleurs"..! Lorsqu'au deux tiers du film, le Docteur Freud s'improvise patrouilleur du TCS, aussi silencieux qu'irréel, je n'ai pas pu me retenir... Délicieusement honteux, le visage chaudement trempé, j'ai dû assumer mon émotion au retour des lumières : j'avais oublié mes mouchoirs...
Rire de pleurs! Vous connaissez? Moi j'apprends.
Courez-y!
MarceloVoir plus


CineFiliK 5y3p7

il y a 5 ans

“En analyse”

Selma quitte la pour son pays d’origine, la Tunisie. Elle souhaite y ouvrir un cabinet de psychanalyse. Un lieu qui risque de déstabiliser le quotidien des habitants du coin.

Revenir au bled après avoir fait ses gammes à Paris est un aveu d’échec. De plus, une jolie fleur qui encourage les discours à connotation sexuelle ne peut que délier les langues des vipères alentour. Pourtant Selma, aussi naïve qu’idéaliste, souhaite principalement aider ce pays qui, au sortir d’une révolution aux senteurs de jasmin, n’a pas encore trouvé son équilibre.

Le contraste entre les deux mondes est amusant. L’air sévère d’un portrait de Sigmund Freud évoque pour certains celui d’un Frère musulman. Par manque de moyens, un alcootest prend les allures d’un baiser sensuel. Des pépites qui ne sauvent pas le film d’un certain comique de répétition quelque peu superficiel, malgré la grâce de Golshifteh Farahani.

6.5/10Voir plus

Dernière modification il y a 5 ans


Casper73 1w3t57

il y a 5 ans

Manque de ressort et d’épaisseur pour ce film qui se réclame de la nouvelle génération tunisienne. L’héroïne Selma, fraîchement diplômée en psychanalyse, revient au pays afin de transcender ses failles et inscrire ses racines en apportant une nouvelle sève psychanalytique à ceux qui sont restés. Propos naïf, femme féministe peu assertive, situations caricaturales ; ce film balance entre critique sociétale appuyée et un certain humour sans parvenir à convaincre de sa posture redressée.Voir plus


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