Après la consécration publique et critique d’Adieu Les Cons, un projet original cette fois, plus intime et de taille économique plus modeste... et artistiquement moins créatif, malgré la puissance toujours affirmée de la patte du réalisateur.

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Suze (Albert Dupontel), fonctionnaire informaticien de génie rabaissé par sa direction, rate une tentative de suicide à l’arme à feu, une méprise qui e pour une attaque meurtrière revancharde contre son lieu de travail suite à un quiproquo. Ayant assisté à la scène, Suze est témoin de son innocence, mais elle n’aidera JB qu’en échange de ses compétences en piratage et ses connaissances en istration publique. C’est le début d’une course poursuite effrénée contre la police, la mort, et les cons.

Pour la deuxième fois d’affilée, Albert Dupontel s’en prenant à nouveau brillamment au manque d’empathie, à l’individualisme, à tout ce contre quoi son sens inné de la poésie visuelle est essentiellement tourné, l’Adieu manque de panache.

Si l’on se félicite toujours de voir régulièrement le talent de Adieu Les Cons.

Pourtant, la magie opère toujours, indéniablement. D’abord grâce au casting principal, impeccable. Adieu les Cons n’est certes pas un magnum opus, pourtant il court largement en tête de la concurrence et divertit avec aisance, à défaut de marquer à jamais.