Doctor Sleep Etats-Unis 2019 – 151min. b4l28
Critique du film s3n37
Danny et ses fantômes affamés 343m53

En 1980, Doctor Sleep.
L’hôtel est barricadé, les années 80 sont loin derrière lui, mais quelque chose maintient Danny dans l’angoisse permanente. L’alcool et la drogue pour y remédier, le cocktail ne suffit plus pour masquer son héritage. C’est dans le New Hampshire, à Frazier, qu’il parvient à garder la tête hors de l’eau. Mais quelques années après, il découvre Abra, une jeune fille aux dons extrasensoriels. Il replonge dans son é enfoui. Abra (Rebecca Ferguson) et sa tribu. Ces êtres malfaisants se nourrissent des dons d’innocents pour s’offrir une vie éternelle. L’hôtel Overlook n’est pas encore totalement cadenassé.
Le pire est derrière, loin, enterré dans les montagnes du Colorado. Mike Flanagan réussit à reprendre le flambeau de manière (très) convaincante, même si l’intégration de certaines séquences du Shining de 1980 sont maladroites et viennent freiner l’excellent rythme du récit dans son dernier acte. Flanagan conserve l’âme du Shining avec un certain brio.
En bref! Projet ô combien tortueux et compliqué, que Rebecca Ferguson pour instaurer un climat suffocant et vertigineux, où les ténèbres pulsent. Le cadenas est crocheté pour laisser les vapeurs du mal vous agripper pendant 2h30. s523
Votre note y2q30
CommentairesPlus 5o2z6s
“Fais dodo”
Danny, l’enfant lumière de Jack Torrance, a mal grandi. Drogué alcoolique abandonnant celles qui partagent son lit, il demeure hanté par les fantômes de l’hôtel Overlook. Cherchant à fuir son é, c’est dans une petite ville qu’il trouve refuge. Engagé dans un hospice, il reprend pied. En accompagnant les malades en fin de vie, les rassurant sur l’au-delà, il devient Docteur Sleep. Alors que des êtres qui rêvent d’immortalité enlèvent des enfants pour gober leur âme, Abra, fillette aux pouvoirs éclatants, rentre en avec Danny.
« On est tous des mourants, le monde est un soin palliatif à ciel ouvert. » Une noirceur affichée qui ne devrait en rien rassurer les vivants. Si la confrontation avec le film de Kubrick peut faire illusion le temps d’une nuit bien tardive à l’hôtel, la comparaison écrase cette suite sans saveur. On a frémi face à la hache aiguisée de Jack Nicholson. Tremblé en arpentant les couloirs sombres de Hill House du même Flanagan. Mais les vampires grunges d’aujourd’hui se nomment Rose Chapeau, Corbeau, la Vipère ou Papy et se déplacent en mobil-home. Face à la vieille peau de la baignoire, ils font bien pâle figure. Dans ce Shining adulescent aux relents nostalgiques, l’ennui a remplacé la peur. Vaincu par d’interminables longueurs, l’on s’endort sans craindre les cauchemars.
(5/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 4 ans
Il ya très longtemps que je n'ai pas vu SHINING de Kubrick et en regardant Dr SLEEP je dois dire que je retrouve parfaitement l'ambiance, l'atmosphère. Je n'ai lu aucun livre de S. King, mais j'aime les adaptations au ciné. Et ce Dr Sleep est un très très bon film. C'est une belle suite dont l'intrigue est captivante durant les 150 minutes. (F-02.11.19)… Voir plus
3.5: Oh Danny, si tu savais
1980: tandis que Danny et sa mère parvenaient à s’enfuir de l’hôtel Overlock, une organisation satanique, le Noeud vrai, possédée également par le Don, kidnappe plusieurs enfants et les tuent ou les endoctrinent. 2011: Sa leader, Rose, est cependant hantée par Abra, une adolescente noire, qui parvient à entrer en avec Danny devenu depuis alcoolique et à repérer la cachette de la tribu. Il est temps pour le quadragénaire de finir le travail commencé durant son enfance.
La voici donc cette suite attendue du Shining. Pour l’enfant d’alors devenu adulte que j’étais, il y avait une grande impatience, particulièrement en tant que fan de King ayant lu le livre et adulé le film de Kubrick. Le cinéphile est ravi, le lecteur un peu moins.
Débuter par la naissance du Noeud vrai est déjà un premier changement pour le lecteur : nous retrouvons néanmoins très vite Danny quadra et son état d’alors est extrêmement fidèle au livre, de même que tous les éléments autour de Abra et leur rencontre reste fidèle sur les trois premiers actes de cette tétralogie malgré elle avec un excellent duo d’interprètes et des tensions fidèles au livre.
Pourquoi donc suis-je quelque peu sceptique? A cause du dernier quart synonyme de retrouvailles hivernales : car Flanagan ayant tout comme Kubrick totalement supervisé l’œuvre, choisit de rendre hommage au réalisateur, choix tout à fait correct, mais commet à mon sens le parjure de modifier l’issue et rend cet ultime acte quelque peu bâclé avec notamment une issue notable invraisemblable pour l’un des membres du duo.
Néanmoins cette ombre au tableau n’entache pas trop l’atmosphère et si vous ne connaissez pas l’histoire, cela se laisse tout à fait voir...… Voir plus
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