Mourir peut attendre Royaume-Uni, Etats-Unis 2020 – 163min. 3s2t14
Critique du film s3n37
Daniel Craig tire sa révérence devant la caméra de Cary Fukunaga 263yh

Il était attendu comme le messie, et c’est peu de le dire. Il aura fallu 6 ans depuis le dernier opus, « Spectre », pour que 007 se fraie à nouveau un chemin vers les salles obscures, et quelques 18 mois de tergiversations liées à la pandémie pour que ce 25ème chapitre, réalisé par l’Américain Daniel Craig de la franchise, puisse être enfin dévoilé. Alors, le métrage messianique censé rebooster un secteur du divertissement logiquement moribond depuis près de 2 ans répond-il aux attentes ?
James (David Dencik) des griffes d’une bande de malfrats aux intentions peu catholiques.
Mais Bond n’est pas tout seul sur le coup, le MI6 est également de la partie avec sa nouvelle recrue, l’agente Nomi, matricule… 007 (Rami Malek), doté d’armes biologiques dévastatrices.
Il va diviser autant qu’il va plaire, « No Time To Die », de son titre original, signe le 5ème et dernier tour de piste de Daniel Craig dans le costume du séducteur le plus célèbre du monde. 15 ans après « Casino Royale », c’est un toujours très fringant Daniel Craig qui reprend du service dans un contexte un peu particulier puisque la relève, incarnée par Ana de Armas, qui aurait mérité quelques lignes de script en plus.
Si « Mourir peut attendre » souffre de quelques faiblesses scénaristiques, ce 25ème volet reste toutefois un film bourré de qualités qui en met plein les yeux. Quelques petites touches d’humour ici et là, de très belles scènes d’action, dont on retiendra la très impressionnante course poursuite dans les rues de la cité italienne de Matera et des paysages de cartes postales comme les eaux turquoises de la Jamaïque, clin d’œil à I’île où Ian Fleming a écrit les aventures de 007, « Mourir peut attendre » ne déroge pas à certaines règles des classiques du genre 007. Et pourtant, cet opus opère réellement un virage en faisant la part belle à l’émotion et aux doutes avec un Bond plus sensible que jamais, tentant de naviguer dans sa relation avec Madeleine, interprétée par Lea Seydoux.
Pari audacieux que de miser sur Daniel Craig s’offre un tout dernier terrain de jeu de qualité dans la peau de 007.
Votre note y2q30
CommentairesPlus 5o2z6s
même si au début je n'étais pas trop fan de Craig j'ai toujours beaucoup aimé et le dernier très bien mais James Bond doit rester un homme 😉
Bond tire sa révérence dans une bluette à la sauce tragico-larmoyante. Des effets spéciaux tellement spéciaux qu'on n'y croit plus. Mais bon, on sait que contre des dizaines de méchants qui lui tirent dessus à la kalach, notre brave James s'en sort facilement avec son petit pistolet à lui, auquel il faut bien sûr ajouter une forme physique si extraordinaire qu'elle le fait voler dans les airs (si, si) quand il doit éviter des obstacles physiques. Et puis (mais c'est la faute à personne), Craig a malheureusement déé la date-fraîcheur pour le rôle. C'est pathétique et même gênant. Quant à Léa Seydoux, qui fut si magnifique dans "La Vie d'Adèle", sa carrière d’actrice est à l’image de ce qu’elle est devenue: insignifiante. Ce film le confirme une fois de plus. La série des Bond se termine donc en eau-de-boudin, une fin vraiment tragique quoi.… Voir plus
On l’aura attendu mais pas pour grand chose, ce nouveau James Bond, retardé par la covid et censé être le dernier de Daniel Craig.
De la mitraille, trop de mitraille, de bout en bout, sur un scénario enfantin, sans retournement de situation, sans relief ni surprise. Aucune idée originale, peu d’humour, peu de répliques futées et astucieuses. Tous les acteurs ont l’air de s’être beaucoup ennuyés pendant le tournage. Une grande déception. C’est dommage.… Voir plus
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